STUPID POP SONGS

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STUPID POP SONGS

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普普愚乐
artiste: 陶喆
studio d'édition: 2025 偉大文化有限公司 GREAT Entertainment LTD. / 2025 偉大文化有限公司 GREAT Entertainment LTD.
date de sortie: 15 avril 2025
durée: 1:03:50
genre: 国语流行 / 音乐 / 国际流行
code-barres: 0602475801207
type d'album: 专辑
visuels de l'album: CD

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résumé

« Le fait d’être dans l’industrie musicale depuis plus de 25 ans m’amène inévitablement à remettre en question ma place dans le paysage actuel », a confié David Tao à Apple Music. « Je crois qu’à un moment donné, toute personne, peu importe sa profession, se demande si elle compte encore. Dans un milieu alimenté par la jeunesse, les tendances et la culture populaire, la quête de pertinence, de fraîcheur et d’authenticité devient un combat constant. » Sur <i>STUPID POP SONGS</i>, qui paraît 12 ans après son précédent projet, l’artiste se mesure aux défis techniques et temporels qui caractérisent l’environnement culturel actuel, la nostalgie des premières influences y côtoyant la curiosité à l’égard des nouveautés, comme l’IA générative. Derrière un titre qui se veut autodérisoire, Tao applique son inventivité musicale à tout, du folk rock des années 70 à la flamboyance des années 80, en passant par des fusions expérimentales telles qu’une reprise teintée de hip-hop du classique de Teresa Teng « A Thousand Words », et l’ambiance « guzheng-rencontre-Babyface » de « Forever Penny ». Tour à tour sentimental, plein d’astuce et fantasque, l’album est tout sauf stupide.

David Tao raconte à Apple Music la genèse de quelques morceaux de son offrande.

<b>« Stupid Pop Song »</b>
« Le mot “pop” a eu une réputation mitigée au fil des époques. Le “pop art” des années 50 et 60, par exemple, a brouillé les frontières entre “art noble” et “art populaire”, défiant l’ordre établi et redéfinissant ce que la créativité pouvait être. Ça m’a amené à réfléchir à ma manière de créer de la musique aujourd’hui.

« Avec la technologie actuelle – l’IA, les outils génératifs et les innombrables logiciels –, la musique et l’art peuvent être créés à partir de quelques instructions simples, transformant des données en quelque chose qui ressemble à de la créativité. Mais est-ce que les données peuvent ressentir quelque chose? Est-ce que leur âme peut être bouleversée jusqu’aux larmes quand une note précise et des paroles frappent juste? Est-ce qu’elles peuvent comprendre le chagrin, la nostalgie, la joie qu’on essaie d’exprimer? Si l’art et la musique peuvent désormais être générés aussi facilement par des machines, est-ce que ça veut dire que ce qu’on fait, nous, les êtres humains, est devenu dépassé? Que notre travail n’est plus qu’un bruit de fond? Juste une autre stupide chanson pop?

« J’espère que vous retrouverez les éléments humains dans ces morceaux : les imperfections, l’âme, la sincérité. Et, pour être tout à fait transparent : oui, il y a bien eu un petit coup de pouce des machines pour les créer. »

<b>« Moonchild »</b>
« J’ai grandi dans les années 80, une époque où la culture pop a marqué tous les aspects de la vie : la musique, la mode, le design, les arts visuels et la publicité. C’était pas juste une influence, c’était une force qui a façonné ce que je suis. Des décennies plus tard, son esprit résonne encore dans mon travail. “Moonchild” est un hommage à cet univers, un kaléidoscope de new wave, de psychédélisme et de sonorités éclectiques.

« J’ai voulu ressusciter les textures de cette époque : le fracas des batteries à effet “gated”, les solos de sax en plein envol, le scintillement des synthés analogiques qui ont défini toute une génération. Les cuivres et les saxophones, qui étaient l’âme des albums des années 60 aux années 80, sont devenus rares dans le paysage sonore actuel, mais ici, ils reviennent dans toute leur vibrante splendeur. Y en a qui pourraient qualifier ça de city pop, mais pour moi, c’est quelque chose de plus. Ça évoque des rues éclairées au néon, le glamour envoûtant de la nuit et l’effervescence électrique des plaisirs urbains. C’est un son imprégné de nostalgie, mais qui reste ancré dans le présent. »

<b>« On My Way »</b>
« Certains de mes voyages les plus inoubliables ont été de longues heures passées à conduire sur des routes à perte de vue. Les <i>road trips</i> me permettent de vider mon esprit, d’absorber la beauté du monde et de me reconnecter à la musique de manière plus profonde. Y a des chansons qui semblent être faites sur mesure pour la route – des pièces qui portent un sentiment de mouvement, d’élan vers l’avant, d’insouciance. J’espère qu’“On My Way” deviendra une de ces chansons pour vous, une compagne qui vous donnera la force d’avancer, de lâcher prise et de continuer à progresser avec courage et un goût de l’aventure.

« La batterie décalée et martiale d’Abe Laboriel Jr. capture le rythme d’un voyage – ses arrêts, ses départs et sa persévérance tranquille – tandis que les guitares procurent une sensation d’envol et de libération. Même si on ressent toujours un peu de tristesse à quitter ce qui nous est familier, il y a aussi de l’espoir – l’espoir de nouveaux départs et des possibilités infinies qui attendent de l’autre côté. Acceptez les détours sans fin de la vie, et l’amour et la force vous récompenseront. »

<b>« Always Here »</b>
« Cette chanson a débuté comme une expérience de composition : est-ce que je pourrais écrire deux mélodies presque symétriques, une en mode mineur, l’autre en mode majeur? Je me suis pas préoccupé de savoir si elle serait facile à chanter, à arranger ou à interpréter en spectacle. Tout ce que je voulais, c’était relever un défi de composition. Le processus s’est révélé étonnamment gratifiant. Goh Kheng Long a créé une orchestration riche et cinématographique qui fait magnifiquement écho à la dualité de la chanson, tandis que Kevin Yi a écrit des paroles qui reflètent les deux côtés d’une même émotion et d’une même tonalité.

« J’ai décidé de mettre en vedette le thérémine au centre de l’introduction. Cet instrument est connu pour son timbre étrange et surnaturel, et il est apparu dans d’innombrables enregistrements classiques et œuvres expérimentales. Ici, son ton fantomatique m’a semblé être le moyen idéal d’ouvrir la pièce, en particulier sur un fond d’orchestre et de clavecin. C’est un des morceaux les plus récents – et un des plus exigeants techniquement – que j’ai enregistrés pour l’album. Mais j’espère que c’est le genre de chanson qui persistera dans votre mémoire, longtemps après que la musique se sera tue. »

<b>« From Dust to Dust »</b>
« Je me souviens que quand j’avais 12 ans environ, la scène folk rock taïwanaise avait encore une grande influence, surtout auprès des étudiants et étudiantes universitaires et des personnes fin vingtaine, début trentaine. C’était une époque où des guitares acoustiques élaborées se mêlaient à des voix brutes et intimistes; des morceaux qui parlaient de la vie quotidienne, des préoccupations sociales et des réflexions personnelles, le tout enveloppé de poésie. Une pièce qui capturait cet esprit était “Dust In the Wind” de Kansas, un classique de 1977 qui a touché une corde universelle. Tous les gars du quartier, surtout ceux du club de guitare de l’école, la jouaient ou essayaient de maîtriser son envoûtant motif d’arpèges. Je me souviens avoir pensé à quel point c’était valorisant de pouvoir faire quelque chose que d’autres ne réussissaient pas à faire. Cette chanson – et ce sentiment – figure parmi les raisons pour lesquelles j’ai d’abord pris une guitare dans mes mains.

« Pendant la création de l’album, je me suis dit que je voulais revenir à ces racines. Écrire une chanson portée par une seule guitare, une mélodie qui touche l’âme et des paroles qui vont droit au cœur – en me demandant ce que tout ça signifie dans un monde aussi complexe et changeant. “From Dust to Dust”, c’est exactement ça. Les paroles, écrites comme un poème par Francis Lee, dépeignent un monde réduit à l’essentiel – une désolation silencieuse, presque utopique. Le violon aux accents celtiques, les voix chorales austères à l’unisson et l’instrumentation minimale sont une invitation à réfléchir. À faire une pause. À considérer quelles empreintes on laisse derrière soi en traversant ce monde fragile. »

<b>« A Thousand Words »</b>
« La version actuelle d’“A Thousand Words” a été finalisée six mois seulement avant la sortie de l’album. Je travaillais sur un premier arrangement depuis plus d’un an. Construit autour de la guitare électrique, il était plus lent et avait une ambiance néo-soul downtempo. Cette version avait une atmosphère sensuelle et détendue, mais au final, elle paraissait trop languissante; elle n’avait pas l’énergie ou le côté accrocheur que j’espérais. Ça n’a pas été facile de l’abandonner, mais j’ai finalement décidé de tout reprendre et de retravailler la chanson dans une version plus inspirée du hip-hop, celle que vous entendez aujourd’hui.

« Fait intéressant, c’est le seul morceau de l’album pour lequel j’ai entièrement confié les arrangements à quelqu’un d’autre. Bryan Tay et moi on a tourné ensemble pendant des années, et à mesure que j’apprenais à mieux connaître son style de jeu et son instinct créatif, j’ai senti qu’il pouvait vraiment s’approprier ce projet.

« Reprendre un classique, c’est jamais facile, surtout quand la mélodie, les paroles et l’esprit original sont profondément ancrés dans la mémoire collective. Apporter quelque chose de nouveau demande à la fois de l’imagination et une prise de risques. Je voulais créer un nouveau refrain, quelque chose qui suscite l’émotion et amène la chanson vers un territoire inattendu. En même temps, je devais respecter l’esprit et la structure de l’œuvre originale. Cette quête de “trouver du neuf dans l’ancien” est quelque chose que j’ai également exploré avec “The Moon Represents My Heart”, “Longing for the Spring Breeze” et même “Susan Said”. Est-ce que j’ai réussi ou pas à offrir une relecture réussie de ce classique de la pop chinoise, à vous d’en juger. »

<b>« Forever Penny »</b>
« Les couplets de “Forever Penny” étaient à l’origine chantés en falsetto. Dans les premiers démos, la tonalité était en si bémol; la version finale est en ré, soit plus haute de quatre demi-tons. L’idée initiale, c’était que les couplets soient doux et fluides, comme de l’eau, portés par la délicatesse du falsetto. Mais après quelques années, quand les paroles ont enfin été écrites et que j’ai enregistré un nouveau démo, je me suis rendu compte que c’était extrêmement difficile de chanter dans cette tessiture en falsetto. J’ai alors monté la tonalité en do, ce qui me permettait de chanter les couplets avec une voix naturelle plus grave. Mais la conséquence, c’est que le refrain tombait dans une zone basse de ma voix, sans énergie. L’autre solution était de monter la tonalité encore une fois, en ré. Ça rendait les couplets plus faciles à interpréter, mais le prix à payer, c’était que le refrain se situait pile au niveau de la première cassure de ma voix, ce qui pouvait rendre l’interprétation plus difficile et délicate. Ce genre de compromis fait partie de la création musicale. Parfois, on peut pas tout avoir exactement au bon endroit; il faut faire des choix pour servir l’équilibre général de la chanson.

« “Forever Penny” est aussi spéciale pour moi parce que c’est la première fois que j’ai écrit moi-même toutes les parties d’instruments chinois : l’erhu, le dizi et le guzheng. Avant, beaucoup de ces arrangements étaient réalisés par Goh Kheng Long, mais je voulais relever ce défi cette fois-ci. J’ai une connaissance assez correcte de ces instruments et je tenais vraiment à tenter l’expérience. S’il y a une chose que je regrette un peu, c’est de ne pas avoir réenregistré les parties de cordes dans la tonalité finale en ré, au lieu de les transposer artificiellement de quatre demi-tons. Mais ça aurait retardé la sortie de l’album, et je voulais pas que Penny attende plus longtemps pour entendre la chanson que j’avais écrite pour elle.

« J’ai aussi passé pas mal de temps à façonner le son du piano électrique. Il a été inspiré par un de mes héros musicaux : Babyface. Ses sons emblématiques de piano électrique et son style de jeu ont contribué à définir le R&B des années 80 et 90, et ils m’ont toujours fasciné. Essayer de recréer un peu de cette magie a été une des étapes les plus amusantes du processus. »

tracks

Stupid Pop Song
Moonchild
星心
一点点
路上
半晴天
活该
In the Morning
微尘
千言万语
Lonely is the Night (feat. A-Lin)
陪你
让爱再继续
全世界会唱的歌
Do I Do I (reprise)

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